Articles

Affichage des articles du octobre, 2012

peau

un regard du corps en poème un regard dans le désir d’en faire œuvre demeure ma peau ma seule demeure demeure ma peau avec en autour la peur de m’y perdre

haïku oublié de l'été

un coquelicot en sa poésie unique près d'un vieux muret haïku oublié de l'été

des murs

des murs un froid m'envahit des murs ma peau triste les yeux ouverts les directions les numéros des murs une rue un air ancien les sentiments n'auront pas lieu

pense

" pense par le silence " j'ai reconnu le sens d'un mot sur une porte l'errance et l'intime et rien d'autre en ombre portée

ça commence puis ça termine

ça commence toute parole autour de grands yeux le premier pas ça se poursuit le lierre des sentiments grimpe inexorablement puis ça termine et dormir à la place du mort

Homme

et le regard vint au monde chaque lumière chaque volume prit sa forme et les limites apparurent les seuils les espaces aussi les saisons s'enrichirent de couleurs la fin du monde alla se nicher loin à l'horizon et l'Homme découvrit la peur au creux de ses paumes

humain

l'avenir ce faible feu l'humain en réponse à la peur le triomphe par le fragile pas la force

tempête

s'évoque une tempête nuages et vents les amants nocturnes déchaînés en larmes électriques tempête en assortiment de griffures la lune ébouriffée du souffle de mort en délirante voilée quelque part une lampe s'éteint d'un seul cri

marque-espaces

entends-tu le tremblement désaccordé de la rue sa voix un balancement de gorge maquillé de vent je sais l'œuvre des espaces qui bricolent les sons au fond des cours, des impasses de furtives impressions entends-tu ces voix en marque-espaces

écrire?

écrire, cet impitoyable besoin de trouver surface au vide...

orages

les vents pleins de cris se croient chez eux les nuages affectés aux noires besognes n'ont plus qu'à nettoyer

poésie

J'ai rencontré la poésie par le frais d'une auteure de dix-huit ans, puis redécouverte dans la maison d'un vieux monsieur près des oliviers. Je la poursuis dans le souffle de la mer s'épuisant sur les rochers. Je la quitterai un jour, de paupières lasses, un livre, comme un oiseau mort, tombé sur mes genoux.

entre pioche et poésie

il n'y a pas si loin entre pioche et poésie les deux servent à creuser outil d'excavation des mauvaises terres

Rennes, ma ville en poésie

Ma ville Bretagne Ma ville son Ille Ma ville sa Vilaine Ma ville sa belle péniche Ma ville monde Ma ville à l’antipode Ma ville jardin moderne Ma ville tombée de la nuit Ma ville transmusicale transpoésie transartistique Ma ville polyphonique Ma ville aux chants de mars Ma ville-liberté ma ville-opéra Ma ville danse agitato ma non tropo Ma ville rock'n roll 'n solex Ma ville mythos Ma ville ce champ libre Ma ville ce travelling Ma ville beau séjour Ma ville symphonie juvenis Ma ville Aurélie Nemours Ma ville Philippe Pascal Edmond Hervé Ma ville Jean Ma ville sportive mais pas trop Ma ville galette-saucisse Ma ville métro gallo bobo Ma ville en lices Ma ville aux horizons Ma ville aux trois soleils Ma ville place des colombes Ma ville lendroit le seul Ma ville embellie Ma ville en poésie Ma ville mère Ma ville soeur Rennes ma ville Terminus (dirait Jacques Josse)

touche pas à mes poètes

Image

SDF

des poitrines en friches dans les rues de nos villes l'écriture sur cri à même le sol pour dire les regards l'usure de l'errance le malheur aux poignets la faiblesse du monde dans le dédain du passant

Printemps des Poètes

Printemps des Poètes ou Printemps des Comptables?  Lequel ouvrira plus l'esprit de nos enfants scolarisés? URGENT : une lettre de Jean-Pierre Siméon Chers Amis, Le Printemps des Poètes est dans une situation critique : après 10 années de réductions constantes des moyens alloués à l'association, le ministère de l'éducation nationale nous a annoncé au cours de l'été la coupe imprévue de 40% de la subvention 2012. (60.000 € de moins). Cela entraîne un défaut de trésorerie tel qu'il implique la disparition à brève échéance de la structure, et consécutivement de la manifestation. Le ministère de la culture, qui maintient son soutien, ne peut compenser ce retrait ; la seule solution est pour nous de récupérer auprès du ministère de l'éducation nationale la somme qui manque avant la fin 2012. Vous pouvez nous aider en écrivant personnellement au Ministre de l'éducation nationale, pour lui dire v