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Affichage des articles du octobre, 2020

ni dieux ni haine

si les dieux existent ils ne font qu’écrire l’histoire avec leurs doigts sales je leur en veux de tout ce sang la douleur patiente mais jusqu’à quand ? qu’ils laissent les hommes et les femmes s’en charger leur encre sait être libre ni dieux ni haine écrire pour ne pas faire de la colère un destin

il s'est passé quelque chose

il s'est passé quelque chose le jour a sauté une maille l'obscur mortifère a encore levé son glaive et nous pauvres rêveurs n'avons que les mots pour pleurer

avec mes mots

avec mes mots, je cherche quoi ? une traversée de l'ombre et fixer l'éphémère des franges obscures de mes jours des mots déjouer l'imposture des pesanteurs non pas une vérité assénée aux autres en tout cas un échange une remise en question des certitudes de la littérature et de la permanence de l'image

octobre

disparues la mésange dans les fleurs du cerisier octobre s'avance à petits frimas bientôt les eaux sombres du remord