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Affichage des articles du janvier, 2013

plus rien pour mon enfance

certains jours de traverse l'âge s'agite les heures arrivent en ombre portée en intervalle avec cette enfance les années construisent leurs murs le temps arbore à son cou les dents de ses proies je ne peux plus rien pour mon enfance

je vous écris

je vous écris dans l'absence de coquelicots dans l'absence de couleurs sur ma peau de puis longtemps la chaleur s'est ébréchée dans le jardin je vous écris de mes volets fermés fidèles gardiens des mots d'hiver je vous écris dans la présence de mes pensées

vos désirs font désordre

aujourd'hui vos désirs font désordre sur un mur mon désordre dans mes désirs je l'écris

ré-écrire

ré-écrire ne pas se contenter de caresse en impression du mot choisi la cérémonie doit s’évaporer vite passer à une autre vue du poème

l'aveu des rives

dans le poème l’aveu des rives limites bienveillantes à l’expansion de soi le résumé de soi dans les intervalles

écrire c'est inquiétant

écrire c'est inquiétant solitude sombre monologue dissimulé avec l'ordinateur des mots noirs lourds des pensées d'ailleurs des voyages seul personne ne comprend ces orées solitaires au bout du poème tout le monde y voit une peur du partir ainsi vers les mots l'absence de revenir solitude silence mais derrière le silence bien des jardins et puis aussi soi-même retrouvé enfin parmi l'éboulement de jours mal entassés