la mort passée s'en remettre au bois l'arbre choisi a gardé le ciel en compagnon de voyage il sait la fin des souffles et la mort des lumières le sommeil des linceuls l'écriture des silences l'arbre choisi lui parlera du ciel et de ses voyages
chuchotis ultimes de quelques gémissements d'étoiles quelqu'un de plein ami prend la route délivré de notre temps définitif l'homme donne un nom au seuil où se rassemble l'intime mort ce désir-là aussi bien
un jour sans je tout au loin le je s'endépouille silence, un je meurt un je décrit tout pale pas oublié de disparaître le je parti au jour J du je à l’heure un je, un jour la mort la ruine d'un je sans voix du corps, le je devant je de l’autre côté je nulle part oubliez le nom de mon je déjà lointain quelle importance le je si un jour un autre je à ma place
J'ai peur que le camion transportant des voitures fasse tomber la dernière qui semble prête à basculer sur moi. J'ai peur que le camion transportant des troncs d'arbres en laisse tomber un sur moi. J'ai peur à vélo entre deux camions. J'ai peur que l'hélicoptère qui passe au dessus s'effondre sur moi. J'ai peur de me créer des peurs impossibles. J'ai peur de n'avoir pas assez peur de la fin du monde. J'ai peur de n'avoir pas assez peur de l'homme.
je t'ai demandé si tu en voulais d'autre tu m'as répondu non enfin oui peut-être d'autres vies d'autres ailleurs d'autres mots d'autres histoires d'autres tout changer pour tout autre